L'organisation TODT et les italiens
Giuseppe Tribus, peintre décorateur voyageur :: Biographie illustrée de Tribus :: Tribus enrôlé sur le mur de l'Atlantique à St Nazaire en novembre et décembre 1942
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L'organisation TODT et les italiens
http://www.passionmilitaria.com/t78050-traduction-d-un-livret-de-l-organisation-todt
Voilà le genre de livret qu'on aura remis à Tribus
Ce n'était pas un Ausländer mais un Einsatzarbeiter
donc il n'a pas eu une carte comme cela ;
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/fortifications-littorales-le-mur-de-l-atlantique/0619d93b-c368-426b-bfea-56ca5fabc3b5
Et il a eu sans doute des cartes de rationnement pour manger :
x a écrit:Pour les volontaires français, italiens ou espagnols, TODT crée la catégorie des travailleurs d'intervention (Einsatzürarbeiter). Considérés comme peuples non germaniques ils sont fidélisés en prêtant seulement serment à l'OT et portent un uniforme représentant leur pays.
[...]
L'OT récupère de la main-d'œuvre par des voies diverses, soit par des fausses promesses, soit requis par leur gouvernement ou carrément raflée par des commandos. Il en résulte une grande hétérogénéité sur les chantiers, du volontaire attiré par le salaire dans une période de privations, jusqu'au forçat délibérément éliminé par le travail forcé.
Un univers de camps de travail
D'une manière générale, les conditions de vie et de travail dans les camps de l’OT dépendent de la nationalité et du statut du travailleur. Les salaires horaires pour les Français sont fixés entre 7 francs (F) pour un auxiliaire et 12 F pour un contremaître, les jeunes, jusqu’à l’âge e 16 ans, reçoivent un pourcentage du salaire des adultes. À cela s'ajoute un supplément d'éloignement, pour un Parisien par exemple 25 F par jour. Afin de toucher cette prime, certains ouvriers n'hésitent pas à faire le voyage dans la capitale pour obtenir le certificat de domiciliation. Le cantonnement reste gratuit, et la nourriture est facturée à 12 F par jour. Face à ces salaires atteignant 2 000 voire 4 000 F par mois, le gouvernement de Vichy demande au début de 1943 aux autorités allemandes l'autorisation d'augmenter l'impôt sur le revenu. Interrogée à ce sujet, TOT reste incapable de fournir des renseignements précis sur les salaires qu'elle paye aux ouvriers français. En général, ceux-ci sont affiliés aux prestations sociales et assurés contre les accidents. Fin 1942, une prime supplémentaire est accordée pour les entreprises envoyant leurs ouvriers à la Todt. Les salaires des surveillants, par exemple d'un membre du Schutzkommando, avoisinent 4 000 F par mois avec les primes. Or, les gardes n'hésitent pas à falsifier leur nombre d'heures, et la direction de l’Organisation demande à plusieurs reprises d'éviter tout abus.
En revanche, la nourriture, mauvaise, pose un problème dans les camps de la Todt tout au long de leur existence. Une lettre de plainte du camp de Vauville (Calvados), occupé par une vingtaine d'Allemands et 150 étrangers, indique que les hommes reçoivent comme plat principal des « pommes de terre mal épluchées et du chou »
Afin de remédier à cette situation, la direction du front préconise la création de potagers dans les camps. C'est d'ailleurs la «soupe Todt » qui suscite de vives critiques, et TODT rédige même une circulaire pour la préparation de la dénommée soupe de blockhaus (Bunkersuppe). Selon cette recette, du bouillon est à agrémenter par des légumes et du pain, si ceux-ci font défaut, on conseille de mettre des « déchets végétaux », Quant aux cantines installées dans certains camps, le favoritisme et le marché noir y fleurissent à grande échelle et les prix rendent les suppléments alimentaires inaccessibles. Fin 1943, l'alimentation est améliorée, mais les Allemands restent mieux nourris que les étrangers : le menu d'un camp prescrit 40 grammes de viande pour les étrangers, mais 70 grammes ainsi que de nombreux suppléments pour les Allemands.
Les ouvriers français de TODT ne semblent guère convaincus de travailler pour la bonne cause, et encore plus rarement avoir des relations amicales avec l'occupant. Sur beaucoup de chantiers, les ouvriers tentent de saboter ou de ralentir les travaux. Par exemple dans les Landes, même les soldats allemands peu intéressés par la fin des travaux incitent les ouvriers à travailler au ralenti; à Bordeaux, les travailleurs espagnols ajoutent du papier dans le béton de la base sous-marine. A partir de 1942, les actes de sabotage prennent une telle ampleur que TOT tente de l'éviter en payant une prime d'empêchement. En avril 1944, une circulaire ordonne finalement que, en cas de sabotage, chaque Allemand doit faire « usage de son arme ».
https://www.ero-vili.fr/l-organisation-todt-a-treguennec
Dans un autre article : L'organisation Todt en France
à lire intégralement ici : https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_1992_num_11_3_1649?q=organisation+todt+en+france
https://www.ero-vili.fr/images/pdf/article_hes_0752-5702_1992_num_11_3_1649
https://www.ero-vili.fr/images/pdf/article_hes_0752-5702_1992_num_11_3_1649
https://www.ero-vili.fr/images/pdf/article_hes_0752-5702_1992_num_11_3_1649
https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/852370655/ww2-contremaitre-de-l-organisation-todt-sur-le-mur-de-l-atlantique.html
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